L’une des accusatrices de Patrick Poivre d’Arvor, nommée dans Le Prince noir sans son accord, avait saisi la justice la veille de la parution du livre pour « atteinte grave à l’intimité de sa vie privée ».
Les 20 000 exemplaires du Prince noir sont bien sortis ce mercredi 8 février en librairies. Ce n’était pourtant pas gagné pour son auteur, le journaliste Romain Verley. Lundi soir, l’une des femmes qui a déposé plainte contre Patrick Poivre d’Arvor pour viol avait saisi la justice en référé pour que la parution du livre soit conditionnée à la suppression d’un extrait la concernant. Elle estimait que ce dernier portait une « atteinte grave à l’intimité de sa vie privée », a rapporté Le Parisien. Mais le tribunal de Paris l’a déboutée de sa demande mardi en fin de journée, autorisant ainsi Le Prince noir à paraître dans les rayonnages.
Dix mois après son accablant Complément d’enquête, Romain Verley a poursuivi son enquête minutieuse sur l’ex-roi de l’info, accusé de viol et agression sexuelle par – au moins – trente-cinq femmes à ce jour. Dans la foulée de la diffusion du numéro PPDA chute d’un intouchable sur France 2, le journaliste d’investigation indique dans son livre avoir été contacté par de nouvelles personnes. Il précise avoir rencontré de nouvelles victimes et plus d’une centaine de personnes qui ont connu personnellement ou professionnellement Patrick Poivre d’Arvor. « Mon enquête n’était pas terminée : il me fallait[…]