Depuis cinq ans, Laura travaille en haut des bâtiments et monuments parisiens, suspendue à une corde ou juchée sur une sellette. Elle fait partie des 2 % de femmes cordistes en France*.
« Je pratique régulièrement la spéléologie, alors devenir cordiste, c’était pour moi évident. J’ai suivi une formation d’agent technique cordiste en 2016. La formation a duré neuf mois, avec deux stages en entreprise. On y apprend les techniques de déplacement de charges sur corde, la mise en sécurité en milieu vertical et les divers métiers du bâtiment. J’ai tout de suite commencé à travailler en intérim. J’ai enchaîné les chantiers sur la tour Eiffel, le Louvre, la Grande Arche de la Défense, la tour First, l’Opéra Garnier, la Seine musicale… Il n’y a que l’Arc de triomphe que je n’ai pas escaladé !
J’exécute tous les travaux du bâtiment qui ont un accès compliqué à gérer : peinture, électricité, maçonnerie, soudure, plomberie. On nettoie les toitures, les descentes d’eaux pluviales, on change les carreaux… J’interviens aussi dans[…]