Mise à jour 20/01/21 : La Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF) a décidé le 20 janvier d'introduire un « référé précontractuel » devant le Tribunal administratif de Paris pour demander l'annulation pure et simple du marché public concernant le 3919. Par conséquent, la FNSF et ses soixante-treize associations membres ont décidé de ne pas candidater à l'appel d'offre. « Si l'association répondait et qu'elle était retenue par l'État, la FNSF serait dépossédée de la propriété du 3919, des données accumulées et de tout son savoir-faire en matière d'écoute des femmes » indique l'association dans son communiqué de presse. De son côté, le gouvernement a déclaré « prendre acte de la communication faite par la FNSF » et « examiner les suites qui peuvent y être données ». L'appel d'offre qui devait se clore le 1er février est donc désormais suspendu à la décision du juge.
Nouvel épisode dans le feuilleton sur l’avenir du 3919. Le gouvernement s’est voulu rassurant en affirmant le 12 janvier que le numéro 3919 ne serait pas supprimé. Une affirmation qui ne convainc cependant pas les associations féministes, qui jugent le procédé de marché public absurde pour un dispositif luttant contre les violences faites aux femmes.
Il se pourrait qu’il n’y ait bientôt plus personne au bout du fil. Nous vous en parlions ici en novembre dernier, le 3919, numéro national gratuit et[…]