Pour étendre les horaires du numéro d’écoute dédié aux femmes victimes de violences, le gouvernement souhaite lancer un marché public. Une décision qui alarme la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), en charge de la ligne depuis sa création.
Cette fois-ci, la menace est à leur porte. Depuis plusieurs mois, la Fédération nationale solidarités femmes (FNSF) s’inquiète de la volonté du ministère en charge de l'Égalité entre les femmes et les hommes d’avoir recours à un marché public pour la gestion du 3919, le numéro d’écoute destiné aux femmes qui subissent des violences. A quelques jours de la publication du cahier des charges de ce marché public, prévue avant la fin de l’année, la fédération pousse un nouveau coup de gueule.
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