Chaque mois, on demande à quelqu’un·e pourquoi il ou elle se lève le matin. La réponse en dessins.
Sur le plateau de la salle Koltès du Théâtre national de Strasbourg (TNS), le ballet des techniciens peut sembler confus, mais chaque geste y a précisément sa place. Et c’est Thibault d’Aubert, 33 ans, le responsable du service lumière, qui, au centre, mène la danse.
Les vannes fusent et l’ambiance est bon enfant. Les hommes montent les projecteurs de la pièce Qui a tué mon père, d’Édouard Louis, la dernière création du directeur du théâtre, Stanislas Nordey.
Thibault se destinait à être mécanicien, mais à 18 ans, au hasard d’une rencontre, il tombe dans la marmite de la culture. Rangé des voitures, il devient bénévole sur les festivals et apprend le métier sur le terrain. Après « dix ans fermes au Festival interceltique », il quitte tout pour le TNS. Et pour son directeur. « Stan a la réputation de lancer des défis. J’aime les relever. On va faire quatre spectacles en parallèle, tu sais[…]