fbpx

La médi­ta­tion orgas­mique, pas si bandante

La médi­ta­tion cli­to­ri­dienne a une méga cote. Aux États-​Unis, sur­tout, où elle a vu le jour il y a douze ans, mais aus­si, depuis peu, en Angleterre et en France. Le groupe OneTaste, qui a mis au point cette pra­tique, a ini­tié des mil­liers de per­sonnes à cette acti­vi­té toute par­ti­cu­lière… basée sur la sti­mu­la­tion, à deux, du cli­to­ris. Mais là où le cli­to est roi, tout n’est pas si rose… 

HS5 meditation orgasmique 02
© N. Berger

Comme le yoga, la zum­ba ou la pleine conscience en leurs temps, la médi­ta­tion cli­to­ri­dienne a su trou­ver sa place au rayon des acti­vi­tés « top­ten­dan­ces­du­mo­ment ». Et il ne s’agit pas de réflé­chir très fort à son petit bou­ton en res­pi­rant avec une seule narine tout en visua­li­sant une col­line ver­doyante, mais bien d’une acti­vi­té à deux. « La médi­ta­tion orgas­mique se pra­tique entre un “stro­ker” [cares­seur] et une “stro­kee” [cares­sée]. Le stro­ker uti­lise son index pour sti­mu­ler le qua­drant supé­rieur gauche du cli­to­ris de la stro­kee », explique, avec une pré­ci­sion d’horloger, Rob Kandell, cofon­da­teur de OneTaste, le groupe qui a inven­té la médi­ta­tion orgas­mique. Caresseur et cares­sée ne sont pas for­cé­ment conjoints. Le tout dure quinze minutes chro­no et se pra­tique les jambes écar­tées en forme de papillon.

Les « couples » pou­vant tous œuvrer en même temps, un esprit nor­ma­le­ment câblé peut pei­ner à com­prendre immé­dia­te­ment ce qui dis­tingue cette « médi­ta­tion » d’une grosse par­touze. Raccourci gros­sier ! La foca­li­sa­tion des deux per­sonnes sur le point de contact entre le doigt et le cli­to­ris, ain­si que la cir­cu­la­tion de l’énergie qui en découle – le tout dans l’absence de juge­ment et la libé­ra­tion de la parole (« Un peu plus à droite ! ») – ferait des miracles. On ne parle pas, ici, d’orgasmes mira­cu­leux (bizar­re­ment, ça ne semble pas être le but), mais d’heureux par­ti­ci­pants qui « res­sentent plus », « com­mu­niquent plus », et de « femmes moins en colère contre les hommes ». Rob Kandell a cofon­dé OneTaste en 2004, à San Francisco, avec Nicole ­Daedone, la papesse de la médi­ta­tion orgas­mique. Il y a tra­vaillé pen­dant dix ans avant de se consa­crer à d’autres pro­jets pro­fes­sion­nels. Si nous échan­geons avec[…]

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu
Ou
Abonnez-vous à partir de 1€ le premier mois
Partager
Articles liés
grayscale photo of person using MacBook

Sugar Daddy is back

Depuis les accusations de proxénétisme visant le site SugarDaddy, sur lequel des hommes mûrs se payaient une cure de jouvence tarifée auprès d’étudiantes, je pensais que les « papas sucrés » étaient définitivement canceled sur la Toile...