Depuis dimanche, les sages-femmes peuvent pratiquer des IVG instrumentales en milieu hospitalier, mais seulement si quatre médecins sont aussi présent·es sur site. Les professionnel·les dénoncent une attaque "insidieuse" à l’IVG.
L’annonce est enfin tombée au Journal officiel. Depuis dimanche dernier, les sages-femmes peuvent pratiquer des interruptions volontaires de grossesse (IVG) instrumentales en milieu hospitalier, jusqu’à 14 semaines de grossesse. L’intervention, qui consiste à aspirer le contenu de l’utérus après dilatation du col, est réalisée sous anesthésie locale ou générale. Elle n’était pratiquée jusqu’à présent que par les médecins tandis que les sages-femmes étaient déjà habilitées à pratiquer l’IVG médicamenteuse depuis 2016.
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