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© L.C.

Témoignage : vivre avec la schi­zo­phré­nie loin des préjugés

Mal connue et stig­ma­ti­sée, cette mala­die men­tale chro­nique souffre de nom­breuses idées reçues. À l’occasion des Journées de la schi­zo­phré­nie débu­tant ce same­di 13 mars, Léa Chèze, 25 ans, diag­nos­ti­quée schi­zo­phrène à 18 ans, témoigne. 

Dans le film d’horreur, Split, de Night Shyamalan, le psy­cho­pathe, Kevin Wendell Crumb, se débat avec ses vingt-​quatre per­son­na­li­tés qui s’expriment à tour de rôle à tra­vers lui. Qualifié de dan­ge­reux schi­zo­phrène, Crumb souffre en réa­li­té de TDI, autre­ment dit de trouble dis­so­cia­tif de l’identité. Mais de Docteur Jekyll et Mister Hyde en pas­sant par Psychose, Black Swan ou Split, la lit­té­ra­ture et le ciné­ma nour­rissent, depuis des décen­nies, les cli­chés sur la schi­zo­phré­nie. Pourtant, pas de dédou­ble­ment de per­son­na­li­té dans cette mala­die men­tale chro­nique qui touche le cer­veau en alté­rant la réa­li­té et le fonc­tion­ne­ment de la pen­sée. Être schi­zo­phrène, c’est per­ce­voir des choses qui ne sont pas réelles, entendre des voix qui n’existent pas, s’isoler socia­le­ment ou encore souf­frir de délires de[…]

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