Une photo retouchée de Kate Middleton attise, depuis dimanche, les spéculations et les théories du complot les plus folles autour de la monarque, disparue des radars depuis plusieurs mois. Face à la polémique, le palais remet toute la faute sur la princesse de Galles, nouvelle preuve que les femmes de la famille royale britannique n’ont qu’à se débrouiller seules.
La famille royale britannique, c’est un peu comme la télé-réalité : elle existe, mais on ne s’y intéresse vraiment que quand un scandale vient bousculer son actualité sinon principalement composée de paroles vides et d’éliminations arbitraires (Megan, reviens-nous). Alors, quand le compte Instagram du Prince et de la Princesse de Galles – William et Kate pour ceux·celles qui n’y connaîtraient vraiment rien – a publié dimanche matin une image de Catherine Windsor (née Middleton) façon photo de rançon (la princesse n’a plus été aperçue publiquement depuis Noël), Internet n’a pas tardé à exploser.
“Une info pour le palais, l’IA foire souvent les mains…”, écrit une internaute en commentaire. Sur les réseaux sociaux, des éléments de la photo de Kate Middleton et ses trois enfants – postée à l’occasion de la fête des Mères au Royaume-Uni – ont très vite été pointés du doigt comme des signes de manipulations de l’image via Photoshop, voire de sa fabrication totale à l’aide d’une Intelligence artificielle. Une main de la princesse de Galles est nette, l’autre floue, la jupe de Charlotte (à droite) dépasse d’un côté, les doigts du petit Louis (à gauche) se tordent étrangement… Sur X, un torrent de décryptages offerts par de prétendu·es expert·es se répand depuis dimanche et crie à la falsification, tandis que de nombreuses agences de presse ont fait le choix de supprimer la photo, évoquant notamment “une manipulation par la source [le Palais, ndlr] de l’image” dans le cas de la renommée Associated Press.
Badbuzz monumental pour la monarchie britannique, qui connaît depuis quelques années des turbulences en cascade : la mise à l’écart du prince Andrew, le frère du roi, dans le sillage d’accusations de prédation sexuelle ; le départ du prince Harry et de Megan Markle, la mort de la reine Elizabeth II, ou encore l’annonce en février dernier du cancer (de quoi ? on ne sait pas) du roi Charles. Sans mentionner le volet Diana, que le peuple britannique (et le monde) n’a pas encore l’air d’avoir bien digéré.
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Une nouvelle polémique, donc, qui attise également les spéculations quant à l’état de santé de Kate Middleton. Absente de la vie publique depuis décembre, la princesse de Galles aurait subi en janvier dernier une “chirurgie abdominale planifiée” d’après le Palais. Cette annonce avait suscité de vives inquiétudes parmi la population britannique – pour l’une de leur seul·e monarque à ne pas souffrir de calvitie et/ou de démence – qui avaient poussé Kensington à assurer que la princesse de Galles “se porte bien”.
Cette image manipulée – prise par William lui-même à en croire la légende – apparaît ainsi comme une maladroite tentative du Palais de fournir une preuve de vie de la princesse. Le post Instagram est par ailleurs signé de l’initiale “C.” (pour Catherine), tout comme un tweet publié sur le compte de Kate et William lundi matin qui affirme : “Comme beaucoup de photographes amateurs, il m’arrive d’expérimenter avec l’édition photo. Je tenais à m’excuser pour la confusion que la photo de famille que nous avons partagée hier a pu causer.” Kate Middleton, princesse de Galles, épouse du futur roi d’Angleterre, mère des héritier·ères de la couronne, passerait donc son temps libre non pas à la chasse à courre, mais à “expérimenter” sur Photoshop. Les bonnes gens d’Internet s’étouffent dans leur tourte.
Peu coutumière des justifications publiques, la famille royale fait ainsi le choix galant d’attribuer l’entière responsabilité de ce nouveau scandale à l’une des rares femmes encore présente dans ses rangs. À croire qu’elle n’a rien retenu de la sixième saison de The Crown. Sans que l’on sache d’ailleurs si Kate a bien écrit ce tweet elle-même… Avant son départ de Kensington pour les États-Unis, Megan Markle avait par ailleurs souvent fait allusion à son sentiment de grande solitude au sein de la famille royale. Autant de péripéties qui ne lèvent pas le voile sur la situation de la princesse de Galles, dont l’enlèvement par une soucoupe volante apparaît de plus en plus comme un scénario plausible. Kate, cligne deux fois si tu as besoin d’aide !
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