Publié le 13 mars dernier, le rapport de la Commission de l’intelligence artificielle peine à rendre compte des enjeux démocratiques et des dérives – notamment les deepfakes – qui entourent ces nouvelles technologies, dénonce aujourd’hui l’association #Jesuislà.
Officiellement lancée le 19 septembre 2023 par l’ancienne Première ministre élisabeth Borne, la Commission de l’intelligence artificielle a remis à Emmanuel Macron, le 13 mars dernier, son rapport contenant vingt-cinq recommandations sur l’IA en France. Un texte que l’association #Jesuislà – qui œuvre à enrayer la propagation des discours de haine et de désinformation en ligne – juge aujourd’hui décevant, et dont les recommandations “restent insuffisantes pour assurer la sûreté des Français et Françaises face à l’essor des systèmes d’intelligence artificielle”, selon un communiqué.
#Jesuislà souligne notamment le manque d’impartialité de cette Commission, dont “une partie non négligeable des membres sont liés d’une manière ou d’une autre aux entreprises de l’IA”, mais aussi l’occultation dans ce rapport des dérives potentielles de ces technologies, telles que les deepfakes. Laurine[…]