Pressentie pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet prochain, Aya Nakamura est, une nouvelle fois, la cible d’attaques fleurant la misogynoir, décomplexées ou à peine masquées. Avec, cette fois, la confortable posture de se réfugier derrière un opportun (et faux) nouveau totem de pureté en la personne d’Édith Piaf.
C’est l’artiste française la plus écoutée dans le monde aujourd’hui. La seule, à vrai dire, qui a actuellement la stature internationale adaptée à une cérémonie festive conçue non pas pour plaire à nos petits nombrils stricto sensu, mais censée faire vibrer au-delà de nos frontières et ambiancer la planète entière rivée sur son petit écran le 26 juillet prochain. Faire d’Aya Nakamura la tête d’affiche de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, c’est donc le choix le plus malin, alors que les Daft Punk – qui pouvaient potentiellement rivaliser même si cela aurait eu un léger goût de réchauffé – ont été approchés pour se reformer pour l’occasion et ont décliné.
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