Après une première plainte déposée le 18 novembre, l'animateur vedette de NRJ fait l'objet de deux autres plaintes pour viols et agressions sexuelles.
L'animateur Sébastien Cauet, figure de NRJ, est désormais visé par trois plaintes pour viols et agressions sexuelles, dont celle déposée le 18 novembre à Bourg-en-Bresse (Ain), a‑t-on appris, le mardi 28 novembre. L'enquête a été confiée à la brigade des mineurs de la police judiciaire parisienne, une des plaignantes étant mineure au moment des faits.
Interrogé par l'AFP, le parquet de Paris a confirmé avoir été saisi, ce mercredi 29 novembre, de trois plaintes déposées à l'encontre de l'animateur, précisant que deux de ces plaintes avaient été initialement traitées par le parquet de Bourg-en-Bresse. Ces plaintes visent des faits de viol et d'agression sexuelle.
Le 22 novembre, le parquet de Bourg-en-Bresse avait ouvert une enquête préliminaire pour "viols sur mineure de plus de 15 ans et viols" après le dépôt d'une plainte le 18 novembre pour plusieurs faits de viols qui auraient été commis entre 2014 et 2022, en partie alors que "la victime était encore mineure".
L'animateur, qui conteste cette accusation, avait convenu avec NRJ "d'un commun accord" de "son retrait provisoire des antennes". Sébastien Cauet avait ensuite déposé une plainte auprès du parquet de Nanterre pour tentative d'extorsion de fonds en bande organisée et dénonciation calomnieuse, en réponse à la plainte pour viol le visant.
Révélée par le magazine L'Obs, cette première plainte a été déposée pour deux viols par une jeune femme prénommée Julie. Aujourd'hui âgée de 25 ans, elle a expliqué que les
faits s'étaient produits lors de son adolescence, en 2014. Sur BFMTV, elle a raconté avoir rencontré l'animateur avec l'envie de faire de la radio. Elle rapporte que Cauet lui aurait demandé une fellation, qu'elle a d'abord refusée, puis lui a accordée contre son gré. Depuis, dit-elle, elle a fait plusieurs tentatives de suicide et vit toujours sous traitement médicamenteux.
Lire aussi I Affaire Stéphane Plaza : pas de sanction de la part de M6 pour le présentateur accusé de violences conjugales