Des centaines de femmes exilées, avec des parcours de migration marqués par une grande violence, sont à la rue à leur arrivée. Pour beaucoup, elles vivent une maternité dans des conditions extrêmement précaires. Devant l’Hôtel de Ville de Paris, la mairie ainsi que des associations tentent de leur venir en aide, mais des “carences” d’hébergement d’urgence sont dénoncées.
Face à l’Hôtel de Ville de Paris, habillé pour les Jeux olympiques, une cinquantaine de femmes attendent un toit pour la nuit, qui sans doute ne viendra pas. Malgré les efforts déployés sur le terrain, vivre sa maternité dans la rue devient l’ordinaire de nombre d’exilées.
“On est montés jusqu’à deux cents personnes. En France, il y a la volonté politique d’un accueil par le trottoir”, dénonce Yann Manzi, cofondateur de l’association Utopia 56. Chaque soir, il tient une permanence place de l’Hôtel de Ville pour aider les[…]