Sans eux, sans elles, le pays se serait arrêté de tourner. Pourtant, la crise sanitaire n’a donné lieu à aucun grand baroud d’honneur envers les routiers et les routières. Au contraire, elle a révélé avec éclat le mépris de la société envers cette profession plus mal aimée que jamais. Un métier dévalué, où les femmes, invisibles parmi les invisibles, se sont peu à peu taillé une place, à force de volonté et de passion.
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Les routières sont sympas : Lélé, toujours à plein régime
La "camionneuse", histoire d'un cliché
Les clichés hétéros vont jusqu’à faire de « camionneuse » un pur synonyme – péjoratif – de « lesbienne ». Mais au fait, d'où vient ce terme ? Et pourquoi il est un cliché sur pattes ? © Serge Picard « J’écris de chez les moches, pour les moches, les vieilles, les camionneuses […], toutes les exclues du grand…
Des pseudos beaux comme les camions
Jacky42, L'Ouragan, Ange66 ou Fantastique : les pseudos des routier·ères, c'est tout une histoire. Simples ou créatifs, ils en disent toujours beaucoup. C'est presque des messages ambulants inscrits sur une fausse plaque d'immatriculation. Prêtez‑y attention : sur l’autoroute des vacances, vous en croiserez des lumineux ou d’autres auréolés de guirlandes, de franges,…