MAMAN COMPLET BD 11
© Editions On ne compte pas pour du beurre

Littérature jeu­nesse : 5 bou­quins pour par­ler de toutes les familles

Parce que la famille, ce n’est pas for­cé­ment “un papa et une maman”, Causette vous a concoc­té une sélec­tion de livres pour par­ler des mille et une façons de s’aimer et de gran­dir ensemble.

“Ma maman m’a por­té dans son cœur”, d’Elsa Kedadouche et Claire Caillebotte

À la façon d’une ritour­nelle, une petite fille raconte toutes les fois où sa mère la porte ou l’a por­tée. Dans ses rêves, bien avant sa nais­sance, quand elle l’attendait déjà. Dans sa tête, lorsqu’elle était dans le ventre d’une autre femme mais que sa maman pen­sait tout le temps à elle. En écharpe, quand elle était encore toute minus­cule. Sur son dos, pour galo­per vers l’aventure. Et pour tou­jours, dans son cœur… Un “livre-​câlin” aux douces illus­tra­tions ins­pi­ré par l’histoire per­son­nelle de l’autrice, où se raconte avec force ten­dresse un amour qui s’enracine dans le cœur plu­tôt que dans le ventre.

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Ma maman m’a por­tée dans son cœur, d’Elsa Kedadouche et Claire Caillebotte. éditions On ne compte pas pour du beurre, 36 pages, 15 euros.

"Mamoune, maman et moi au milieu", de Nina LaCour et Kaylani Juanita

Lorsque Maman part quelques jours en voyage pour son tra­vail ne reste plus que Mamoune à la mai­son. Et une petite fille qui ne peut plus s’asseoir au milieu de ses deux mères, son endroit pré­fé­ré à table. Maman lui manque ter­ri­ble­ment, aus­si pro­fon­dé­ment qu’un plon­geur sous l’océan. Alors, avec Mamoune, elles réin­ventent leurs petits rituels fami­liaux et fomentent un doux plan en pers­pec­tive des retrou­vailles avec Maman. Un récit tendre qui aborde l’absence d’un parent, entre larmes, bisous et émo­tions ambi­va­lentes. Dès 3 ans.

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Mamoune, Maman et moi au milieu, de Nina LaCour et Kaylani Juanita. Éditions On ne compte pas pour du beurre, 40 pages, 15 euros.

“Papita”, de Chloé Vivarès et Lucie Dessertine

Quand Mamie est morte, Papi est deve­nu Papita. À la grande joie de Baya, qui adore pas­ser du temps avec cette grand-​mère aus­si lou­foque que sym­pa – bien plus, à vrai dire, que ne l’était sa mamie. Ensemble, elles partent en virée à la plage, che­veux au vent pour Baya et cigare au bec pour Papita. Mais voi­là qu’un jour, au retour d’une de leurs folles esca­pades, les parents de Baya les attendent sur le pas de la porte, la mine grave, et exigent d’avoir une dis­cus­sion sérieuse avec Papita… Une his­toire au dénoue­ment inat­ten­du qui, au-​delà de la tran­si­den­ti­té, parle sur­tout de l’amour entre une petite fille et sa grand-​mère. Joliment mis en image par Lucie Dessertine, on le recom­mande dès 5 ans.

Papita

Papita, de Chloé Vivarès et Lucie Dessertine. Éditions On ne compte pas pour du beurre, 36 pages, 15 euros.

"Autant de familles que d’étoiles dans le ciel”, d’Émilie Chazerand et Clémence Sauvage

“Un jour, ou une nuit… tu viens au monde […] Et l’une des pre­mières choses que tu appren­dras, c’est que tu appar­tiens à une famille.” Ainsi com­mence ce poé­tique album docu­men­taire, qui explore avec sim­pli­ci­té une ques­tion plus com­plexe qu’il n’y paraît. Parce qu’une famille, ça peut être une seule per­sonne… qui n’est peut-​être pas aus­si seule qu’elle en a l’air. Ça peut com­men­cer avec deux per­sonnes… et res­ter ain­si. Ça peut comp­ter un papa ou une maman, ou un papa et une maman, ou deux mamans, ou deux papas, ou deux papas et deux mamans. On peut aus­si y accueillir d’autres enfants, pour un temps ou pour tou­jours. Parce qu’une famille, fina­le­ment, ça s’invente à l’envi. Et que ce n’est pas tou­jours une his­toire de bio­lo­gie, mais tou­jours une affaire de cœur. Un ouvrage tou­chant qui, bien plus qu’un simple pano­ra­ma inclu­sif, invite chacun·e à prendre sa place dans le monde. Dès 3 ans.

Autant de familles que d etoiles dans le ciel

Autant de familles que d’étoiles dans le ciel, d’Émilie Chazerand et Clémence Sauvage. Éditions La ville brûle, 56 pages, 15 euros.

“Ma maman est bizarre”, Camille Victorine et Anna Wanda Gogusey

Devenu un clas­sique, Ma maman est bizarre nous par­tage des tranches de vie d’une mère solo et de sa fille. Une vie de famille somme toute assez clas­sique, avec ses sor­ties au parc et ses moments câlins. Sauf que cette maman-​là n’est pas tout à fait comme les autres. Paraît même qu’elle est bizarre, parce qu’elle est tatouée de la tête aux pieds, qu’elle porte les che­veux courts et des bodys à paillettes, et qu’avec elle, on baigne dans les cultures alter­na­tives et qu’on crie ensemble aux manifs fémi­nistes. Porté par les superbes illus­tra­tions d’Anna Wanda Gogusey, ce livre haut en cou­leur donne à voir joyeu­se­ment un monde où mater­ni­té rime avec sin­gu­la­ri­té. Ça change ! Dès 4 ans.

Ma maman est bizarre

Ma maman est bizarre, de Camille Victorine et Anna Wanda Gogusey. Éditions La ville brûle, 44 pages, 15 euros.

Lire aus­si I Littérature jeu­nesse : nos six recos de contes dépoussiérés

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