Ce prix, décerné à Paris, récompense ses victoires en Coupe du monde avec l’Espagne et en Ligue des champions avec le FC Barcelone.
Bien sûr, il y a Messi et son huitième Ballon d’or. Mais qui parle d’Aitana Bonmati, milieu de terrain de 25 ans, qui a reçu hier soir le prestigieux Ballon d’or féminin ? Elle a ainsi devancé l’Australienne Sam Kerr (Chelsea) et sa compatriote espagnole Salma Paralluelo (FC Barcelone) sur le podium.
Bonmati succède à sa coéquipière en sélection et au Barça Alexia Putellas. Une preuve supplémentaire de la domination actuelle de l’Espagne et du Barça. “Cela en dit long sur le football espagnol et sur le Barça”, a commenté la joueuse. Cet été, la lauréate avait déjà été élue meilleure joueuse au Mondial, tout comme en Ligue des champions, qu’elle avait gagnée pour la première fois en 2021. La native de Vilanova i la Geltru, près de Barcelone, a aussi remporté les quatre derniers championnats d’Espagne. Celle qui a grandi en admirant le FC Barcelone et la grande Espagne du tournant des années 2010 a largement contribué ces dernières années à faire de la section féminine de son club un grand d’Europe.
Interrogée sur la démission et la suspension de Luis Rubiales, l’ex-président de la Fédération espagnole, pour avoir agressé la joueuse Jenni Hermoso après le sacre mondial des Espagnoles, Aitana Bonmati n’a pas souhaité commenter directement. “J’espère que nous pourrons parler de sport, il y a des choses exceptionnelles dans notre pays pour que l’on ne soit pas toujours en train de parler de choses extrasportives”, s’est-elle contentée de déclarer.