Écartée suite à l’agression sexuelle dont elle a été victime après la finale de la Coupe du Monde, la footballeuse espagnole est de retour sur le gazon pour disputer les matchs de Ligue des nations.
Le geste de Luis Rubiales n’était pas passé inaperçu. Pour cause, les caméras du monde entier étaient braquées sur les joueuses espagnoles, le soir du 20 août dernier, lors de leur triomphe en finale de la Coupe du monde féminine de football. Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole, n’avait alors rien trouvé de mieux à faire qu’embrasser sans son consentement la meneuse de jeu Jenni Hermoso. Éclipsant complètement le sacre des joueuses, cette agression sexuelle avait fait le tour du monde et poussé Rubiales à la démission après trois semaines de molles excuses et de cramponnage à son poste.
Dans le sillage de son départ, Jenni Hermoso avait été écartée “pour la protéger”, selon les mots de la nouvelle sélectionneuse espagnole, Montse Tomé. “Me protéger de quoi ?” avait réagi, à l’époque, l’ancienne joueuse du FC Barcelone et du PSG. Lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier, Montse Tomé a tenu à défendre son choix, assurant avoir pris contact avec Jenni Hermoso dès septembre. “Nous pensions que c’était la meilleure option”, car “l’attention était focalisée” sur l’affaire Rubiales, a‑t-elle commenté.
Le retour de Jenni Hermoso survient également après l’inculpation par le parquet de Luis Rubiales pour “agression sexuelle”. L’ex-président de la Fédération espagnole a toujours maintenu que le baiser était consenti. Il a désormais interdiction de s’approcher à moins de 200 mètres de la joueuse, qui affrontera bien avec son équipe l’Italie le 27 octobre prochain dans le cadre de la Ligue des nations.
Causette avec AFP