Après la victoire de l’Espagne en finale de la Coupe du monde de football féminine contre l’Angleterre, dimanche 20 août, le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, a embrassé sur la bouche Jenni Hermoso sans son consentement.
Sur les images diffusées en direct à la télévision lors de la remise des médailles après le sacre de l’Espagne face à l’Angleterre dimanche, on voit clairement Luis Rubiales tenir la tête de la joueuse de football espagnole, Jenni Hermoso, et la contraindre à l’embrasser sur la bouche. Sur le podium de l’ANZ Stadium de Sydney, Luis Rubiales s’est également montré très proche des autres joueuses.
Quelques instants plus tard, dans le vestiaire, la meilleure buteuse de la Roja réagit en direct sur Instagram « Ça ne m’a pas plu, hein ! » avant d’affirmer dans des déclarations transmises à la presse espagnole par la Fédération : « Le président et moi, nous avons une excellente relation. Son comportement avec nous toutes a été parfait et c’était un geste naturel d’affection et de gratitude. »
De son côté, le président de l’instance espagnole, Luis Rubiales, s’est défendu au micro de la radio espagnole Cope avant de monter dans l’avion pour rentrer en Espagne : « N’écoutons pas les idiots et les gens stupides, vraiment. Il s’agit juste de deux amis qui fêtent quelque chose ».
Avant de poursuivre : « Je ne tiens pas compte des réactions des idiots et des gens stupides. Ignorons-les et profitons des bonnes choses. Ne me parlez même pas des imbéciles qui ne savent pas voir le positif ». Pour rappel, un baiser volé par surprise n’est pas un baiser désiré et constitue une agression sexuelle.
Provocation
Dans les vestiaires, après la victoire de l’Espagne, Rubiales a joué la carte de la provocation. Dans un live diffusé sur le compte Instagram de la joueuse Salma Paralluelo, il a annoncé qu’il offrait un voyage à Ibiza aux joueuses avant d’ajouter : « On célébrera le mariage de Jenni et Luis Rubiales ».
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Luis Rubiales est défavorablement sous le feu des projecteurs. En septembre dernier, à deux mois de la Coupe du monde masculine, l’homme à la tête de l’instance espagnole depuis cinq ans a été accusé d’avoir organisé des orgies sexuelles avec l’argent de la Fédération.