FLOU
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Tohu Bahut, Ep 3 – « J’ai un élève mal­en­ten­dant qui ne béné­fi­cie pas d’AESH, c'est un miracle qu’il n’ait pas encore décroché »

Pour cette nou­velle année sco­laire, Causette vous pro­pose de voguer sur la galère de celles et ceux qui ont choi­si le répu­té « plus beau métier du monde » avec sa série « Tohu Bahut » : un rendez-​vous régu­lier avec Diane, jeune prof d'anglais qui débute dans un lycée de la région pari­sienne, la fleur au fusil. 

Tohu Bahut, épi­sode 3 

« Il était temps d’être en vacances ! » Diane1, sirote sa menthe à l’eau assise à la ter­rasse d’un café pari­sien, en évo­quant les sept pre­mières semaines de cours qui viennent de s’écouler. « J’étais épui­sée phy­si­que­ment, à la fin, j’avais vrai­ment du mal à réflé­chir en cours », affirme la jeune pro­fes­seure d’anglais. La cause de cet épui­se­ment ne vient pas tant des deux heures quo­ti­diennes de tra­jet entre son appar­te­ment de l'est pari­sien et son lycée public du Val‑d’Oise (95) mais du « com­bat » qu’elle mène depuis des semaines pour une élève de pre­mière dont elle est la pro­fes­seure principale. 

Nous vous par­lions déjà, dans l’épisode 2, de cette élève ter­ri­fiée à l’idée de pas­ser à l’oral. Pour lui per­mettre de pas­ser serei­ne­ment celui du bac de fran­çais à la fin de l’année, Diane a mul­ti­plié les aller-​retours dans le bureau du pro­vi­seur pour deman­der un amé­na­ge­ment per­son­na­li­sé de l’épreuve. « La pro­fes­seure de fran­çais a adap­té son cours en lui fai­sant retrans­crire les oraux par écrit par exemple, mais si ça ne suit pas au[…]

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