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L'ouverture de l'université d'été des Insoumis·es (©Youtube/LFI)

Université d'été de LFI : des for­ma­tions sur les vio­lences sexistes et sexuelles

À l'université d'été de LFI, à Châteauneuf-​sur-​Isère (Drôme), des béné­voles appar­te­nant à la cel­lule de lutte contre les vio­lences sexistes et sexuelles du par­ti expliquent, lors de for­ma­tions, com­ment dif­fé­ren­cier une remarque sexiste d'une agres­sion sexuelle, com­ment réagir dans ces situa­tions, ou donnent des conseils lorsqu'un homme mono­po­lise la parole au détri­ment d'une femme.

Plusieurs mois après l'affaire Adrien Quatennens, La France insou­mise (LFI) orga­nise des for­ma­tions sur les vio­lences sexistes et sexuelles à des­ti­na­tion de ses militant·es, lors de son uni­ver­si­té d'été à Châteauneuf-​sur-​Isère (Drôme), qui dure jusqu'au 27 août, rap­porte France Info.

Des béné­voles appar­te­nant à la cel­lule de lutte contre les vio­lences sexistes et sexuelles au sein des Insoumis·es, char­gée de recueillir la parole des vic­times, expliquent, par exemple, com­ment dif­fé­ren­cier une remarque sexiste d'une agres­sion sexuelle, com­ment réagir dans ces situa­tions, ou donnent des conseils lorsqu'un homme mono­po­lise la parole au détri­ment d'une femme. « On est un mou­ve­ment fémi­niste, qui a un pro­gramme fémi­niste, et qui doit affron­ter ce sujet et accep­ter qu'on n'est pas com­plè­te­ment her­mé­tique à ce qui se passe dans la socié­té », indique, dans le repor­tage de France Info, l'une des béné­voles aux militant·es présent·es.

Titouan, un jeune Insoumis, estime, au micro de la radio, que ces for­ma­tions vont « dans le bons sens » : « Je ne dirais cepen­dant pas qu'on est en avance. Il n'y a pas de légis­la­tion paral­lèle "LFI" : la loi est la même pour tout le monde. Mais le tra­vail qui est fait du point de vue par­le­men­taire et du point de vue mili­tant va dans le bon sens. »

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« Ça a été la douche froide »

Ces for­ma­tions sont même néces­saires, pour d'autres, après la condam­na­tion d'Adrien Quatennens, le 13 décembre 2022, à quatre mois de pri­son avec sur­sis par le tri­bu­nal cor­rec­tion­nel de Lille, pour « vio­lences sans inca­pa­ci­té com­mises par conjoint », ain­si que pour « envoi régu­lier et mal­veillant de mes­sages » envers son épouse. 

Après une sus­pen­sion de quatre mois, le dépu­té du Nord avait été réin­té­gré au groupe par­le­men­taire en avril der­nier. Louison, une Insoumise pré­sente à l'université d'été affirme à France Info avoir été « déçue » après cet épi­sode. « Ça a été la douche froide, ajoute-​t-​elle. C'est un mou­ve­ment que j'aime énor­mé­ment, mais il y a tou­jours l'ombre de cette affaire sur LFI. »

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« On a per­du la moi­tié de nos mili­tants, au moins », abonde un autre mili­tant. « On peut uti­li­ser cette affaire pour s'améliorer. Il faut être vigi­lant sur ces ques­tions, et qu'ils gèrent mieux si cela arrive de nou­veau. Ils ne peuvent que s'améliorer ! », conclut-il.

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