panorama de l hemicyle de l assemblee nationale
L'Assemblée nationale (Wikimedia Commons/Richard Ying et Tangui Morlier)

Le Parlement adopte défi­ni­ti­ve­ment l'allongement du délai de l'IVG, de 12 à 14 semaines

Le Parlement a voté, ce mer­cre­di après-​midi, la pro­po­si­tion de loi visant à ren­for­cer le droit à l’avortement, per­met­tant d'allonger de douze à qua­torze semaines le délai pour avoir recours à une IVG en France.

Après un périple légis­la­tif, la pro­po­si­tion de loi visant à ren­for­cer le droit à l’avortement a été votée par le Parlement, ce mer­cre­di après-​midi, après une lec­ture défi­ni­tive à l'Assemblée natio­nale. Sa mesure phare pro­met d'allonger de douze à qua­torze semaines le délai pour avoir recours à une IVG en France. 

Porté depuis août 2020 par l’ex-députée LREM Albane Gaillot, aujourd’hui non ins­crite, le texte avait été reje­té en troi­sième lec­ture, le 16 février, par le Sénat, à majo­ri­té de droite et du centre. Il avait été adop­té en troi­sième lec­ture le 10 février à l'Assemblée natio­nale, après l'échec de la com­mis­sion mixte pari­taire à se mettre d'accord le 19 janvier. 

Ce vote inter­vient juste avant avant la fin du quin­quen­nat et la fin de la ses­sion par­le­men­taire, laquelle est sus­pen­due le 26 février pour lais­ser place à la cam­pagne présidentielle.

Emmanuel Macron oppo­sé à l'allongement du délai 

Contre toute attente, cette pro­po­si­tion de loi a été pous­sée à de nom­breuses reprises par le pré­sident des dépu­tés LREM Christophe Castaner, alors qu’elle ne réunit pas les faveurs de tout l’exécutif et qu’Emmanuel Macron avait fait part de son oppo­si­tion à l’allongement du délai de recours à une IVG auprès du maga­zine ELLE.

« Le par­cours aty­pique de cette pro­po­si­tion de loi est une leçon à tirer sur le fonc­tion­ne­ment de nos ins­ti­tu­tions. Elle montre qu'il faut faire fi des éti­quettes poli­tiques. Quand une idée est bonne, elle n'est ni de droite, ni de gauche », a sou­li­gné à l'AFP Albane Gaillot.

Outre cette mesure phare, la pro­po­si­tion de loi pré­voit éga­le­ment de per­mettre aux sages-​femmes de réa­li­ser des IVG chi­rur­gi­cales dans les hôpi­taux et les cli­niques et de mettre fin au délai de réflexion de deux jours, impo­sé afin de confir­mer une demande d’avortement à la suite d’un entre­tien psychosocial.

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