photo libre de droit gerald darmanin ministre de l interieur datant de 2021
Gérald Darmanin ©Wikimedia Commons/Pierrot75005

Gérald Darmanin accu­sé de viol : le non-​lieu confir­mé en appel

Mise à jour du 24 jan­vier – 12h49 : Sophie Patterson-​Spatz a annon­cé par la voix de son avo­cate, Me Elodie Tuaillon-​Hibon, se pour­voir en cas­sa­tion. « En avant pour la Cassation avant la cour euro­péenne des droits de l’homme qui met­tra à la France, c’est abso­lu­ment cer­tain, la gifle qu’elle mérite depuis long­temps sur ce dos­sier en par­ti­cu­lier, et sur le sujet des vio­lences sexuelles », a décla­ré cette der­nière auprès de Libération.

Sophie Patterson-​Spatz avait accu­sé le ministre de l’Intérieur de lui avoir deman­dé une rela­tion sexuelle en échange de son sou­tien dans une affaire judi­ciaire en 2009.

La Cour d’appel de Paris a confir­mé, mar­di 24 jan­vier, le non-​lieu pro­non­cé en juillet der­nier en faveur de Gérald Darmanin, accu­sé par Sophie Patterson-​Spatz de l’avoir vio­lée en 2009. Cette der­nière avait fait appel de l’ordonnance de non-​lieu ren­due par un juge d’instruction à Paris le 8 juillet 2022 dans le cadre d’une enquête ouverte pour viols. 

Sophie Patterson-​Spatz a dépo­sé une pre­mière plainte pour viol contre Gérald Darmanin au prin­temps 2017, pour des faits qui se seraient pro­duits à Paris en 2009. Elle s’était déci­dée à por­ter plainte après l’arrivée au gou­ver­ne­ment de celui-ci.

Lire aus­si I Affaire Gérald Darmanin : l'appel de Sophie Patterson-​Spatz contre le non-​lieu exa­mi­né mardi

En 2009, la plai­gnante s’était adres­sée à Gérald Darmanin, alors char­gé de mis­sion au ser­vice des affaires juri­diques de l’UMP (deve­nu Les Républicains depuis), pour obte­nir un appui alors qu’elle sou­hai­tait faire révi­ser une condam­na­tion de 2005 pour chan­tage et appels mal­veillants à l’égard d’un ex-​compagnon. Selon elle, il lui avait fait miroi­ter lors d’une soi­rée son pos­sible appui via une lettre qu’il s’engageait à rédi­ger auprès de la Chancellerie, et avait deman­dé en échange une rela­tion sexuelle.

Lors d’une audience à huis clos le 13 décembre, en l’absence des deux pro­ta­go­nistes, le par­quet géné­ral avait requis la confir­ma­tion du non-​lieu. Dans ses réqui­si­tions écrites, le minis­tère public écar­tait « l’hypothèse d’accusations men­son­gères ou mal­veillantes » de Mme Patterson-​Spatz, mais esti­mait qu’« il ne peut être consi­dé­ré qu’[elle] n’a pas consen­ti à l’acte sexuel ». La plai­gnante peut tou­te­fois se pour­voir en cassation.

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