Le gouvernement français a reconnu mercredi des “manquements collectifs” ayant permis des adoptions internationales illicites, après la publication d’un rapport interministériel, jugé “décevant” par les collectifs d’adopté·es, qui attendaient des excuses de l’État.
Un petit pas vers la reconnaissance de la souffrance des personnes victimes des dysfonctionnements de l’adoption internationale ? “Le gouvernement reconnaît qu’il y a eu des manquements collectifs dans la protection due aux enfants et qu’ils ont pu avoir des conséquences jusqu’à leur vie d’adulte”, indique le secrétariat d’État à l’Enfance dans un communiqué, après la remise d’un rapport, mercredi 13 mars, sur les pratiques illicites dans les adoptions internationales, généralement réalisées depuis la Seconde Guerre mondiale à travers des organismes agréés pour l’adoption (OAA), mais aussi via l’adoption directe individuelle dans des circonstances parfois très opaques.
Une mission d’inspection interministérielle (Affaires[…]