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© Gayatri Malhotra / Unsplash

Une juge du Texas auto­rise fina­le­ment une femme à la gros­sesse très ris­quée à pou­voir avorter

Une juge de l'État amé­ri­cain du Texas, où les IVG sont inter­dites sauf à de très rares excep­tions, a déci­dé ce jeu­di 7 décembre d'autoriser à avor­ter une femme dont la gros­sesse pour­rait selon son méde­cin mena­cer sa vie et sa fertilité.

Kate Cox pour­ra fina­le­ment avor­ter. L'Américaine, qui avait appris la semaine der­nière que son foe­tus était atteint de tri­so­mie 18 et avait dépo­sé mar­di une action en jus­tice contre l'État du Texas pour exi­ger de pou­voir mettre fin à sa gros­sesse, celle-​ci étant très ris­quée, a reçu l'autorisation ce jeu­di 7 décembre. La juge d'un tri­bu­nal d'Austin au Texas, Maya Guerra Gamble, a en effet déci­dé d'autoriser la jeune femme de 31 ans à avor­ter. Lors d'une audience d'urgence de moins d'une heure, la juge d'un tri­bu­nal d'Austin, a donc accé­dé à sa requête, esti­mant que l'idée que Kate Cox puisse perdre la pos­si­bi­li­té de deve­nir mère à nou­veau était "cho­quante"."Ce serait une véri­table erreur judi­ciaire", a‑t-​elle insisté. 

Lire aus­si I Une femme enceinte dont le foe­tus est atteint de tri­so­mie 18 pour­suit le Texas en jus­tice pour pou­voir avorter

A l'été 2022, la Cour suprême des États-​Unis a cas­sé son arrêt "Roe v. Wade", qui garan­tis­sait depuis un demi-​siècle le droit fédé­ral des Américaines à inter­rompre leur gros­sesse. Le Texas a inter­dit toutes les IVG, y com­pris en cas d'inceste ou de viol. Seule excep­tion : en cas de dan­ger de mort ou de risque de grave han­di­cap pour la mère. Mais les défenseur·euses du droit à l'avortement affirment que les excep­tions sont trop floues et que les méde­cins sont bien sou­vent terrifié·es à l'idée d'être poursuivi·es en justice.

Des écho­gra­phies ont révé­lé que le foe­tus de Kate Cox, enceinte de 20 semaines, pré­sen­tait notam­ment des ano­ma­lies à la colonne ver­té­brale et à l'abdomen et que le déve­lop­pe­ment de son crâne et de son coeur était anor­mal. Mais en rai­son de la loi au Texas, elle ne pou­vait avor­ter, ses méde­cins lui disant avoir "les mains liées". Elle devait donc attendre que le bébé meure dans son ventre, selon la plainte dépo­sée en son nom par l'association spé­cia­li­sée Center for Reproductive Rights (Centre pour les droits reproductifs).

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