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© Gabrielle Rocha Rios

Précarité mens­truelle : ça bouge enfin !

Le gou­ver­ne­ment pro­met le déblo­cage de 4 mil­lions d’euros sup­plé­men­taires en 2021 pour s’attaquer à un pro­blème qui concerne près de 2 mil­lions de femmes. Une avan­cée notable pour les asso­cia­tions mobi­li­sées sur le ter­rain depuis des années. 

Les bonnes nou­velles n’ont pas été légion en 2020. Alors, à quinze jours de la fin de l’année, on ne va pas cra­cher sur une annonce posi­tive. Le gou­ver­ne­ment se lance dans le com­bat contre la pré­ca­ri­té mens­truelle. Si, si, vous avez bien lu. Début décembre, lors de son inter­view chez Brut, Emmanuel Macron avait pro­mis « une réponse très concrète » pour aider les femmes en situa­tion de pré­ca­ri­té qui ne peuvent pas s’acheter des ser­viettes ou des tam­pons quand elles ont leurs règles. Une décla­ra­tion inédite pour un chef de l'État. Le sujet, por­té de longue date par des asso­cia­tions comme Règles élé­men­taires ou le col­lec­tif Georgette Sand, a long­temps été absent du débat public. « On se réjouit de voir que les choses bougent un peu en matière de pré­ca­ri­té mens­truelle, cinq ans tout juste après la créa­tion de notre asso­cia­tion », confie Tara Heuzé-​Sarmini, la fon­da­trice de Règles élémentaires. 

Lire aus­si : Les ragna­gnas, une affaire d’État ?

La « réponse concrète » s’est pas­sée en deux[…]

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