L'étude publiée ce 25 janvier par l'ONG montre que les industriels de la viande s'appuient sur un réseau d'influenceur·euses mais aussi sur des interventions dans les écoles, des procédures bâillons et du lobbying parlementaire pour promouvoir la barbaque.
En préambule du rapport Comment les lobbies de la viande nous manipulent publié ce mardi 25 janvier, une mise au point : Greenpeace ne s'inscrit pas dans une démarche végétarienne et « soutient les élevages paysans, intensifs en emplois, garants du bien-être animal et qui préservent les écosystèmes, le climat et notre santé ». C'est au « système qui profite uniquement aux acteurs industriels » du secteur de la viande que l'ONG s'attaque.
Rappelant que, selon les climatologues, la consommation de viande en occident est un enjeu clef de la lutte contre le réchauffement climatique, Greenpeace dresse le constat que, malgré l'amorce d'une remise en question de notre modèle alimentaire ces dernières années, nous mangeons toujours plus de viande en France : de 76 kilos de viande en moyenne par an et par Français·e dans les années 60, nous sommes passé·es à 84 kilos en[…]