On les accuse d’« écoterrorisme ». Eux se définissent comme un mouvement « anticivilisationnel », chaud pour « saboter » notre « civilisation » (mais, on vous rassure, sans s’en prendre aux individus). On vous présente le groupe Deep Green Resistance, qui débarque en France.

L’effondrement ? « Hautement souhaitable » ; « Comment j’ai hâte ! » Tel est le type de réactions qu’inspire la chute de la civilisation aux activistes de Deep Green Resistance. C’est peu dire que le mouvement porte un message non conventionnel. Les intimes le surnomment « DGR ». Ce groupe écolo, né aux États-Unis il y a dix ans, entend révolutionner la lutte pour la planète. En France, on les croise aux manifs et autres événements militants « depuis début 2020 », précise-t-on du côté d’Extinction Rebellion, autre garnement de l’activisme écolo. Il est difficile d’estimer combien de membres en font partie. Mais plus que leur nombre, leur existence même bouscule le militantisme vert.
La deep ecology
« Ça commence à faire du bruit dans le milieu, glisse notre source – anonyme –, on les voit faire leur recrutement. On se dit “Wow, les saboteurs se mettent en place !” » Car, en plus des[…]