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Norman Thavaud (à gauche) et Léo Grasset. ©DR

YouTube envi­sage de sanc­tion­ner Norman Thavaud et Léo Grasset, accu­sés de viol

Après l’ouverture d’enquêtes pré­li­mi­naires visant les deux you­tu­beurs pour des faits pré­su­més de viol, la pla­te­forme n’exclut pas de « prendre des mesures » à l’encontre des deux hommes.

Après celui de la jus­tice, Léo Grasset et Norman Thavaud sont désor­mais dans le viseur de YouTube France. Les deux you­tu­beurs font actuel­le­ment l’objet de deux enquêtes pré­li­mi­naires dis­tinctes pour des faits pré­su­més de viol. Des accu­sa­tions qui ont pous­sé la pla­te­forme de vidéos, sur laquelle Norman Thavaud et Léo Grasset cumulent 13,2 mil­lions d’abonné·es à eux deux, à réflé­chir à d’éventuelles sanc­tions contre les deux hommes.

Lire aus­si l Le you­tu­beur Norman Thavaud en garde à vue pour viol et cor­rup­tion de mineur

Des enquêtes en interne sont actuel­le­ment dili­gen­tées pour déter­mi­ner les suites à don­ner à leur compte et leurs conte­nus. YouTube France a ain­si indi­qué à Tech&co de BFM-​TV que ses règles d’utilisation sti­pulent que les créateur·trices de conte­nus comme Norman Thavaud et Léo Grasset sont éga­le­ment res­pon­sables de leurs com­por­te­ments « en dehors » de la pla­te­forme. « Si nous consta­tons que le com­por­te­ment d'un créa­teur, sur YouTube ou en dehors, nuit à nos uti­li­sa­teurs, à notre com­mu­nau­té, à nos employés ou à notre éco­sys­tème, nous pre­nons alors des mesures sup­plé­men­taires pour les pro­té­ger », a sou­li­gné la filiale fran­çaise de la pla­te­forme amé­ri­caine, pré­ci­sant que ces com­por­te­ments « peuvent cau­ser un grave pré­ju­dice à la com­mu­nau­té YouTube, et poten­tiel­le­ment por­ter atteinte à la confiance des créa­teurs, des uti­li­sa­teurs et des annonceurs ».

Suspension de la monétisation

Concrètement, YouTube n’exclut pas de sus­pendre la moné­ti­sa­tion de l’intégralité des vidéos de ces créa­teurs accu­sés de viols, ce qui ne leur per­met­trait plus de per­ce­voir des reve­nus grâce à la pla­te­forme. L'autre sanc­tion envi­sa­gée est de réduire leur visi­bi­li­té, en ne fai­sant plus appa­raître leur conte­nu dans les sug­ges­tions et dans les sélec­tions de vidéos en « ten­dance ». C'est notam­ment ce qu'il s'est pas­sé en 2021 avec le compte du you­tu­beur Marvel Fitness, condam­né en appel pour har­cè­le­ment, rap­pelle BFMTV.

Reste que les sanc­tions sont à la libre appré­cia­tion des équipes de YouTube France. Elles ne seront d'ailleurs pas auto­ma­ti­que­ment déclen­chées par une mise en exa­men ou une condam­na­tion des deux hommes. La pla­te­forme se réserve ain­si le choix de prendre cette déci­sion à par­tir d’« un ensemble d’éléments » à prendre en compte. Une for­mule qui reste pour l'heure assez flou donc.

Lire aus­si l Le you­tu­beur Léo Grasset visé par une enquête pré­li­mi­naire pour viol

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