La capitale européenne arrive à la première place d’un classement du magazine Femme actuelle visant à distinguer les villes où “il fait bon vivre pour les femmes”. Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg, met en avant une “approche qui conjugue enjeux écologiques et féministes”.
Strasbourg, en tête des villes où “il fait bon vivre pour les femmes” ? C’est ce qui ressort d’un classement réalisé par Femme actuelle, diffusé mercredi 3 avril, dans lequel le magazine classe les cinquante plus grandes villes de France pour distinguer la plus égalitaire, selon vingt et un critères répartis dans quatre grandes catégories : l’offre de soins spécifiques, la sécurité, le cadre de vie et l’action des autorités municipales.
La capitale européenne coche de nombreuses cases, que ce soit du côté du nombre important de généralistes et de pédiatres, de son engagement en faveur des droits des femmes (avec la création, au début des années 2000, d’une Commission pour les droits des femmes), de son offre culturelle foisonnante, de ses statistiques concernant la délinquance, ou encore de son réseau de pistes cyclables et de transport en commun.
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Perpignan en bas du classement
"C’est une très belle reconnaissance pour notre ville résolument féministe et tout ce qui y est entrepris pour favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes. Je suis très heureuse que le grand public étudie avec attention nos avancées en matière d’urbanisme et de budget sensible au genre, ainsi que notre approche qui conjugue enjeux écologiques et féministes", s'est félicitée Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg, dans un communiqué. Cette dernière appelle à "passer à la vitesse supérieure au niveau national".
Dans le classement de Femme Actuelle, Strasbourg est suivie par Rennes, Bordeaux, Lyon et Nantes. Les cinq dernières villes sont, de leur côté, Toulon, Le Havre, Troyes, Antibes et Perpignan. Dirigée par le maire RN Louis Alliot, Perpignan souffre de statistiques "inquiétantes" en matière de délinquance, de pistes cyclables et de transports en commun défaillants, d'une offre de soins limitée et d'une très faible densité de pédiatres.
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