L’ex-député Jean Lassalle enten­du dans l’enquête pour viol et agres­sion sexuelle le concernant

L’ex-député béar­nais Jean Lassalle, visé par une enquête pour viol et agres­sion sexuelle, a été enten­du en audi­tion libre mar­di dans les locaux de la police judi­ciaire de Bordeaux. 

Jean Lassalle a été enten­du mar­di dans le cadre de l’enquête pré­li­mi­naire pour viol et agres­sion sexuelle le concer­nant. Il a été enten­du sous le régime de l’audition libre, vers 9 h 30. Venu seul, sans avo­cat, l’ancien ber­ger âgé de 68 ans “est res­sor­ti libre sans pour­suites à ce stade”, a indi­qué le par­quet de Bordeaux, confir­mant des infor­ma­tions du jour­nal Sud Ouest. Cette enquête pré­li­mi­naire, ouverte cet été, concerne des faits remon­tant à 2010.

Selon Sud Ouest, la plai­gnante âgée de 45 ans affirme avoir été vio­lée dans une chambre d'hôtel, à Bordeaux, lors de la cam­pagne des élec­tions régio­nales de 2010, pour les­quelles Jean Lassalle était tête de liste du MoDem en Aquitaine.

Deux témoins doivent encore être audi­tion­nés avant la trans­mis­sion du dos­sier pour étude, a pré­ci­sé le par­quet. Contacté par l’AFP, Jean Lassalle n’était pas dis­po­nible dans l’immédiat. L’élu pyré­néen a sié­gé pen­dant vingt ans à l’Assemblée natio­nale, sous l’étiquette de l’UDF, puis du MoDem et enfin de son mou­ve­ment Résistons !.

Maire du vil­lage de Lourdios-​Ichère (Pyrénées-​Atlantiques) pen­dant qua­rante ans, chantre de la rura­li­té, le double can­di­dat à l’élection pré­si­den­tielle ne s’était pas repré­sen­té aux der­nières élec­tions légis­la­tives. Il avait jus­ti­fié sa déci­sion par des “impé­ra­tifs médi­caux”. Il a récem­ment décla­ré dans un entre­tien au jour­nal Le Parisien être “cour­ti­sé” en vue des élec­tions euro­péennes de 2024 et avoir “envie de deve­nir euro­dé­pu­té”.