La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, s'était auto-saisie du sujet des opérations du maintien de l'ordre dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Dans un rapport, elle dénonce entre autres « une instrumentalisation des gardes à vue à des fins répressives ».
Ambiance entre le premier flic de France et Dominique Simonnot, qui occupe le poste de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Dans un courrier qu'il lui a adressé mardi 2 mai, Gérald Darmanin affirme que la contrôleuse « excède ses compétences, notamment lorsqu’elle dénonce “une instrumentalisation des mesures de garde à vue à des fins répressives” ». Cette lettre, des plus sèches, est une réponse au courrier que Dominique Simonnot a envoyé[…]