pexels kampus 8623380
© Kampus / Pexels

Crèmes solaires visage : un tiers ne pro­tègent pas assez, alerte UFC-​Que choisir

Après avoir tes­té treize crèmes solaires pour le visage éti­que­tées SPF 50 ou 50+ et consta­té “qu’un tiers de ces pro­duits n’assure pas le niveau de pro­tec­tion affi­ché”, UFC-​Que choi­sir sai­sit les auto­ri­tés pour qu’elles sanc­tionnent les marques concernées.

Ce mar­di 23 avril, l’association UFC-​Que choi­sir alerte sur les crèmes solaires pour le visage dont l’indice de pro­tec­tion affi­ché n’est pas assu­ré. “Au vu de la forte pro­por­tion d’étiquetages poten­tiel­le­ment trom­peurs, l’UFC-Que Choisir met en demeure les fabri­cants de rendre leurs pro­duits conformes aux indices affi­chés ou à défaut de les reti­rer et se réserve la pos­si­bi­li­té d’engager toute action utile en jus­tice”, selon un com­mu­ni­qué publié mar­di. L’association sai­sit aus­si la Direction géné­rale de la concur­rence et de la répres­sion des fraudes (DGCCRF) “pour qu’elle sanc­tionne les marques com­mer­cia­li­sant de tels pro­duits, inten­si­fie les contrôles sur les pro­duits de pro­tec­tion solaire et prenne les mesures pour faire ces­ser ces pra­tiques”. Les indices 50 et 50+ des crèmes solaires, “sont cen­sés appor­ter les plus hauts niveaux de pro­tec­tion aux rayons ultra­vio­lets”, pré­cise UFC-​Que choi­sir, dont les tests montrent que “sur les treize crèmes tes­tées, cinq ne res­pectent pas les niveaux atten­dus de pro­tec­tion solaire”. “Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une pro­tec­tion cor­res­pon­dant à un indice 30”, selon l’association, qui sou­ligne qu’“il est rare” qu’elle constate “une telle pro­por­tion de défaillances et qu’elles pro­viennent de marques aus­si bien ancrées dans le pay­sage que Vichy, Biotherm ou Lancaster”. Les deux autres marques concer­nées sont Isdin et Rituals.

Lire aus­si l Protections solaires : chi­miques ou « natu­relles », ça passe pas crème

Par ailleurs, l’association “presse le minis­tère de l’Environnement à la néces­si­té d’encadrer les allé­ga­tions envi­ron­ne­men­tales pour les pro­duits cos­mé­tiques”. Car, si la grande majo­ri­té des pro­duits tes­tés est “exempte de com­po­sés indé­si­rables pour la san­té humaine, une large pro­por­tion en revanche (dix sur treize) écope d’une mau­vaise note envi­ron­ne­men­tale du fait de la pré­sence de com­po­sants ayant des effets nocifs sur les orga­nismes aqua­tiques”.

Enfin, UFC-​Que Choisir sou­ligne les “prix stra­to­sphé­rique” des crèmes solaires pour le visage, “même pour des marques habi­tuel­le­ment peu gour­mandes comme Nivea et Yves Rocher”. Au sein d’une même marque, les tarifs au litre des solaires pour le visage sont au moins deux fois plus chers que ceux pour le corps, le plus sou­vent trois ou quatre fois plus cher et même et jusqu’à sept fois plus cher pour “Yves Rocher, qui argue qu’il s’agit aus­si d’une crème anti-​âge”, selon l’association.

Partager
Articles liés

Inverted wid­get

Turn on the "Inverted back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.

Accent wid­get

Turn on the "Accent back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.