Céline, infir­mière en psy­chia­trie : « Mon quo­ti­dien, c’est jon­gler en avan­çant sur un fil »

Céline, 37 ans, est infir­mière depuis dix ans. Après plu­sieurs années en ser­vice de psy­chia­trie, elle tra­vaille au sein d’un foyer de post­cure à Paris. Cette struc­ture publique, à che­val entre l’hospitalisation com­plète et le monde exté­rieur,
aide les patient·es à retrou­ver leur rythme.

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© Camille Besse

« Les dix-​huit patients, hommes et femmes, qui séjournent ici sortent tous “d’intra”, selon notre jar­gon, c’est-à-dire qu’avant d’arriver ici, ils ont été hos­pi­ta­li­sés pour des patho­lo­gies psy­chia­triques diverses (­schi­zo­phré­nie, troubles bipo­laires…). Nous, on inter­vient une fois la crise pas­sée et la mala­die en voie de sta­bi­li­sa­tion. C’est tou­jours l’hôpital même si, vu de l’exté­rieur, notre immeuble moderne ne res­semble pas à un ser­vice hospitalier.

Quand je suis du matin, je com­mence à 6 h 45, je prends le relais des col­lègues de nuit. Autour de 7 h 30, avec l’équipe de jour, qui compte entre deux et six per­sonnes selon les moments de la[…]

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