La loi Limon, examinée depuis le 17 janvier à l’Assemblée en seconde lecture, suscite de nombreuses craintes dans le milieu associatif de l’adoption.
Ouvrir l’adoption aux couples non mariés, abaisser l’âge minimal requis pour les parents et faciliter l’adoption des enfants délaissé·es. Tels sont les objectifs de la réforme Limon examinée par l’Assemblée nationale en seconde lecture depuis le 17 janvier. La proposition de loi, portée par la députée LREM Monique Limon et soutenue par le gouvernement, vise à « faciliter et sécuriser l’adoption » en partant du constat qu'aujourd’hui, peu d’enfants parmi celles et ceux qui ont le statut de pupille de l’Etat sont placé·es en vue d’une adoption. Pour y remédier, la loi Limon souhaite notamment l'ouverture de l’adoption aux couples pacsés et aux concubin·es. Actuellement seuls les couples mariés et les célibataires peuvent candidater.
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Supprimer le « consentement à l’adoption »
Une proposition de loi qui suscite depuis le départ les craintes et les inquiétudes les plus vives de la part des associations d’adoption. Car si l'ambition est de « déringardiser » l'adoption[…]