En Pologne, la loi empêche les réfugiées ukrainiennes d’avorter alors que nombre d’entre elles ont été violées par des soldats russes ou des hébergeurs polonais.
« J’ai été violée en Ukraine, je suis en Pologne maintenant et j’ai besoin d’aide. » « Il me faut une contraception d’urgence mais la liste d’attente à l’hôpital polonais est de deux semaines. Je ne veux pas être enceinte dans un pays étranger pendant la guerre, que dois-je faire ? » Des messages comme ceux-là, la journaliste ukrainienne Nastya Podorozhnya en a reçu des dizaines sur la plateforme Martynka, une ligne d’assistance téléphonique via Télégram qu’elle a récemment mis en place pour aider les ukrainiennes réfugiées en Pologne. « On reçoit de plus en plus de questions de refugiées liées à la contraception d’urgence ou à un avortement en Pologne », indique la journaliste ,qui vit en Pologne depuis plusieurs années, dans les colonnes du média ukrainien Zaborona. « Quatre-vingt-dix-neuf Ukrainiennes m’ont déjà contactée depuis le[…]