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Le leader de Rammstein (©Carlos Delgado/CC-BY-SA/Wikimedia Commons)

Accusations de vio­lences sexuelles : une enquête ouverte contre le lea­der du groupe de métal alle­mand Rammstein

Une enquête pré­li­mi­naire à l'encontre de Till Lindemann, lea­der du groupe alle­mand de métal Rammstein, a été ouverte par la jus­tice pour des faits pré­su­més de délits sexuels et de dis­tri­bu­tion de stupéfiants.

Quelques semaines après la révé­la­tion d'accusations de vio­lences sexuelles concer­nant Till Lindemann, lea­der du groupe alle­mand de métal Rammstein, une enquête pré­li­mi­naire a été ouverte par la jus­tice pour des faits pré­su­més de délits sexuels et de dis­tri­bu­tion de stu­pé­fiants, a indi­qué mer­cre­di soir le par­quet de Berlin aux médias alle­mands RBB et Der Spiegel.

Plusieurs plaintes ont été dépo­sées par des tiers, « c'est-à-dire des per­sonnes n'étant pas par­tie aux faits pré­su­més », qui ne sont donc pas concer­nées mais ont por­té plainte pour les vic­times, a pré­ci­sé le par­quet. L'enquête n'étant qu'à ses débuts, le par­quet n'a pas trans­mis d'autres infor­ma­tions. Il s'est jus­ti­fié en évo­quant le fait de ne pas com­pro­mettre le tra­vail des enquêteur·trices et de la pro­tec­tion des vic­times pré­su­mées et de Till Lindemann. Selon les infor­ma­tions de la RBB, l'enquête a été ouverte en rai­son d'une infrac­tion sexuelle en ver­tu de l’article 177 du code pénal alle­mand – qui régle­mente les faits d’agression sexuelle et de viol.

Un mode opé­ra­toire qui semble rodé

Les témoi­gnages par­ta­gés sur les réseaux sociaux et dans une enquête du quo­ti­dien Süddeutsche Zeitung font état d'un mode opé­ra­toire qui semble bien rodé : lors des concerts, de jeunes femmes sont sélec­tion­nées à l'avance sur les réseaux sociaux ou pen­dant l'événement pour se rendre ensuite en backs­tage. Elles affirment qu'on leur pro­po­sait de l'alcool et de la drogue, et avoir subi des actes de vio­lence et d'abus sexuel.

À lire aus­si I États-​Unis : le chan­teur R. Kelly condam­né à 30 ans de pri­son pour crimes sexuels

Selon Der Spiegel, Till Lindemann nie l'ensemble des allé­ga­tions qui pèsent contre lui. Ses avo­cats ont annon­cé que des plaintes seraient dépo­sées contre toute fausse allégation. 

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