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© Emiliano Bar

Violences faites aux femmes : la pri­son est-​elle la solution ?

Le 9 juin, le Haut Conseil à l’égalité (HCE) publiait sa première évaluation de la politique publique contre les violences conjugales, dénonçant « un véritable système d’impunité ». Alors que chaque année, 125 000 femmes se déclarent victimes, « seuls 52 000 agresseurs conjugaux font l’objet d’une réponse pénale et […] 33 000 l’objet de poursuites judiciaires », estime-t-il. Le même jour, la mission interministérielle d’inspection sur le féminicide de Mérignac recommandait de conditionner certains aménagements de peine à une expertise psychiatrique préalable. Tandis que la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot, alertait, elle, sur les « conditions de vie déplorables des personnes privées de liberté ». De quoi relancer le débat au sein des mouvements ­féministes, entre les positions anticarcérales des unes et les appels des autres pour plus de fermeté envers les auteurs de viol ou de violences conjugales.

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