ÉDITO. D'un côté, le fiel des gens aux passions tristes, du type : « On dirait une dinde de chez Père Dodu enveloppée dans son filet » ; « Tu ne devrais pas mettre ce genre de tenue avec ses jambes ». De l'autre, des commentaires bienveillants mais montrant le poids ravageur des diktats de beauté, comme « Merci d'oser dévoiler tes jambes avec cette silhouette hors norme », alors que la jeune femme à laquelle s'adressent ces propos fait à vue de nez un petit 40, soit la taille moyenne des Françaises.
Ces manifestations de la grossophobie ordinaire, qu'elle soit haineuse ou compatissante, ont amené la[…]