Julie Simon et Éléonore Abadie, deux étudiantes à l’Institut Mines-Télécom de Brest, ont pris une année de césure pour développer un sous-vêtement masculin contraceptif.
Commercialiser un mode de contraception masculine réversible et non intrusif. C’est l’ambitieux projet de deux étudiantes ingénieures en troisième année à l’Institut Mines-Télécom Atlantique (IMT) de Brest (Finistère). Julie Simon et Éléonore Abadie, 22 et 23 ans, ont pris une année de césure pour développer leur projet d’entreprise baptisée Cobalt contraception. Au sein de l’incubateur de leur école, le duo travaille à la conception d’un dispositif médical de contraception masculine s’appuyant sur la contraception thermique via un vêtement.
Plus simplement, il s’agit d’un slip chauffant. Un sous-vêtement doté d’un anneau de compression dont la chaleur remonte les testicules contre le corps pour augmenter leur température de quelques degrés et stopper ainsi la spermatogénèse, soit la production de spermatozoïdes. « Un procédé non hormonal, non invasif et réversible », rappelle Éléonore Abadie à Causette. Pour l'utilisateur,[…]