Virginie Despentes de retour avec “Cher connard"

Cinq ans qu’on atten­dait, depuis le der­nier tome de Vernon Subutex, un nou­veau texte de Virginie Despentes. Le voi­là. Cher connard, roman épis­to­laire cin­glant, fait dia­lo­guer un auteur qua­dra rat­tra­pé par une affaire #MeToo et une star de ciné quin­qua­gé­naire sans filtre, tous deux un peu dépas­sés par l’époque.

Despentes c JF Paga
©JF-​Paga

Entre eux, tout avait très mal com­men­cé. Il l’attaque publi­que­ment sur son phy­sique dans un post Instagram conster­nant. Elle lui rabat le caquet sans sour­ciller : « Ouin ouin ouin je suis une petite bal­tringue qui n’intéresse per­sonne et je couine comme un chi­hua­hua parce que je rêve qu’on me remarque ». Le ton est don­né. Les per­son­nages plan­tés. Lui, Oscar, l’archétype du mâle blanc plain­tif, auteur avec un peu de suc­cès mais loser dans l’âme, qui n’a pas com­pris qu’harceler une meuf n’était pas être amou­reux d’elle. Elle, Rebecca, star de ciné déjan­tée, au verbe haut, aimant les bad boys et s’embarrassant peu du poli­ti­que­ment cor­rect (cou­cou Béatrice[…]

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