
Jim Dodge fait partie de ces auteurs quasi inconnus en France, dont le nom surgit des lèvres des libraires lorsque sont évoqués les romans oubliés, ignorés ou épuisés et qu’il est indispensable d’avoir lus. L’Oiseau Canadèche, on le découvrira au fond d’un rayon dont il est bien difficile de dire si c’est celui de la poésie, de la littérature blanche ou du polar.
Ce petit livre maigrelet, à l’étrange couverture sur laquelle un canard délirant tient la vedette, il faut aller le débusquer telle une pépite. Cette tranche de vie de l’Ouest américain est d’une densité, d’une originalité, d’une gouaille qui laisseront une trace dans nos vies de lecteurs.
Pépé Jake, un octogénaire marginal, possède un secret : dans son dernier[…]