La 76e édition du Festival de Cannes ne sera pas sous le signe des réalisatrices, qui seront seulement 6 en compétition officielle sur… 19. Un record néanmoins, en comparaison des autres années. Parmi elles, Catherine Breillat, Justine Triet et la jeune Franco-Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, avec son premier long-métrage Banel et Adama.
Un record, pourtant encore loin de la parité. Le Festival de Cannes vient d'annoncer, par la voix de son délégué général Thierry Frémaux, les cinéastes qui auront la chance de voir leur œuvre présentée lors de la 76e édition. Elle ne sera malheureusement pas sous le signe des réalisatrices, qui seront seulement 6 en compétition officielle sur… 19. C'est néanmoins la première fois qu'autant de femmes seront présentes pour espérer remporter la Palme d'or.
Parmi elles, les Françaises Catherine Breillat, qui revient sur le devant de la scène dix ans après son dernier film avec L'Été dernier, et Justine Triet, habituée de la Croisette, avec Anatomie d'une chute. Mais aussi l'Autrichienne Jessica Hausner avec Club Zero, l'Italienne Alice Rohrwacher avec La Chimera, la Tunisienne Kaouther Ben Hania avec Les filles d'Olfa, et la jeune Franco-Sénégalaise Ramata-Toulaye Sy, avec son premier long-métrage Banel et Adama. Quant à Maïwenn ne sera pas en compétition officielle, mais son nouveau film Jeanne du Barry avec Johnny Depp fera l'ouverture du festival.
Face à elles, des mastodontes du cinéma, comme Wes Anderson (Asteroid City), Hirokazu Kore-eda (Monster), Nanni Moretti (Il sol dell'avvenire), Todd Haynes (May December) ou encore Ken Loach (The Old Oak).
En 2021, à la surprise générale, Julia Ducournau avait remporté la Palme d'or en pour Titane, devenant la deuxième réalisatrice à réaliser ce qui reste encore un exploit, après Jane Campion en… 1993 pour La Leçon de piano.
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