À Rouen, les odeurs provoquées par l’incendie de l’usine Lubrizol ont disparu. Mais une forte inquiétude subsiste quant aux effets à long terme des substances inhalées par les personnes exposées. Pour le moment, l’incertitude règne sur la mise en place d’un dispositif de suivi sanitaire au long cours.
Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), métaux lourds, amiante, dioxine…, le cocktail relâché dans l’atmosphère à Rouen (Seine-Maritime) le 26 septembre, lors de l’incendie de l’usine Lubrizol, est très préoccupant. Dans toutes les zones traversées par l’épais panache de fumée noire, l’inquiétude subsiste sur les effets à long terme de cette exposition. « La revendication d’un suivi épidémiologique des personnes exposées est largement partagée. Ce suivi médical doit être organisé par les pouvoirs publics et non renvoyé à des initiatives individuelles », réclame Maxime Combes,[…]