Monter dans une machine, non merci. Céline Le Drenn, débardeuse, a choisi d’entretenir les bois de Bretagne à l’aide de chevaux de trait. Un métier subtil, qu’elle veut voir revenir à plus grande échelle pour faire face au défi écologique.
"Je me souviens de la première fois que j’ai découvert la profession de débardeuse. C’était il y a une dizaine d’an- nées, un ami conducteur de traîneau de chiens m’en avait parlé. Tirer des bouts de bois avec un cheval en forêt plutôt qu’avec des machines, ça m’a paru complètement icono- claste. Pendant longtemps, je n’ai plus eu de nouvelles de cette pratique. Puis, en 2017, j’ai rencontré le débardeur en question dont m’avait parlé mon ami : il s’appelle Ludovic Tardif. C’est allé un peu plus loin que prévu puisqu’il est devenu mon mari !
J’ai appris la profession aux[…]