ÉDITO. Samedi dernier, une horde cagoulée de noir et flanquée de symboles nazis sur la peau s'imposait dans les paisibles rues du VIème arrondissement de Paris pour rendre hommage au militant d'extrême droite Sébastien Deyzieu, tombé d'un toit le 9 mai 1994 alors qu'il tentait d'échapper à la police.
A gauche, la classe politique n'a pu que pointer une troublante différence de traitement entre le laisser-manifester accordé à ces néofascistes hurlant leur rage raciste et séditieuse (« Europe, jeunesse, révolution ! ») et les interdictions préventives de casserolades sur le chemin (de croix) d'Emmanuel Macron en vadrouille dans le pays pour tenter de convaincre de sa volonté d'apaisement.
Tenu de se justifier, le préfet de police de[…]