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Série vacances : Hauts de France

Hortillonner à Amiens 

Connaissez-​vous les Hortillonnages d’Amiens ? Au cœur de la ville, on trouve un para­dis : 300 hec­tares de marais et un maillage d’îlots de ver­dure reliés par des canaux. On peut se perdre dans ses dédales, en barque, ou mar­cher le long du che­min de halage. En pas­sant, vous pour­rez saluer les maraî­chers qui cultivent leurs par­celles ou garer votre embar­ca­tion pour aller admi­rer les œuvres d’artistes pay­sa­gistes au Festival inter­na­tio­nal de jar­dins, qui se tien­dra bien cette année. Pour se loger : on peut aller chez D’une île à l’autre, qui loue six bicoques ado­rables et tout confort, ambiance cabane au Canada. Chacun sa par­celle, reliées par des petits ponts, donc tran­quilli­té garan­tie. Pour un délire Robinson Crusoé, on peut car­ré­ment se louer un îlot qua­si vierge (2 000 m2 de ver­gers et plan­ta­tions en per­ma­cul­ture) et bivoua­quer peinard. 

Artetjardins-hdf.com/ – Duneilealautre.fr/ 
Pour le bivouac : [email protected] ou 06 28 78 24 52. 

La baie de Somme à vélo

La vélo­ma­ri­time est une incroyable piste cyclable qui longe la côte sur 1 500 km de Roscoff, en Bretagne, jusqu’à la fron­tière belge. Dans les Hauts de France, 65 km sont actuel­le­ment pra­ti­cables du Tréport à Berck-​sur-​Mer qui vous font tra­ver­ser la sublime baie de Somme et ses pay­sages de bout du monde. Au pro­gramme : le funi­cu­laire du Tréport et sa vue plon­geante sur les falaises, des vil­las Belle Époque à ­Mers-​les-​Bains, des visites gui­dées pour voir les phoques de la Baie, la cité médié­vale de Saint-​Valery-​sur-​Somme, les étals de pêcheurs du Crotoy, la visite du Parc du Marquenterre et les fameuses plages du Nord. Par endroits, on peut même com­bi­ner le vélo avec le (petit) train puisque le Chemin de fer de la baie de Somme prend les vélos à bord gratuitement. 

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S’engager auprès des migrants à Calais

Depuis 2008, l’Auberge des migrants apporte une aide maté­rielle aux migrants, de Calais à Grande Synthe. « Nous avons besoin de béné­voles toute l’année », confie François Guennoc, vice-​président de l’association. Pas d’inquiétude sur vos capa­ci­tés à aider : « Au début, les per­sonnes qui ne viennent que quelques jours tra­vaillent à l’entrepôt de Calais pour pré­pa­rer les repas, cou­per du bois de chauf­fage et trier les dons. Celles qui res­tent plus long­temps sont for­mées sur les règles de sécu­ri­té et les com­por­te­ments adé­quats, avant de par­tir sur le ter­rain effec­tuer les dis­tri­bu­tions de repas ou de vête­ments. » Et celles qui res­tent un mois ou plus peuvent deve­nir coor­di­na­teurs. 
À l’entrepôt comme sur le ter­rain, c’est gestes bar­rières, masques et gants pour tous les béné­voles. Un mil­lier de migrants sur­vivent dans le Calaisis en ce moment. Depuis le début de la crise sani­taire, l’Auberge des migrants dis­tri­bue en plus 500 paniers de repas par jour, confec­tion­nés grâce aux dons des Restos du cœur, de la banque ali­men­taire et des par­ti­cu­liers.
Les béné­voles qui res­tent un mois ou plus sont logé·es gra­tui­te­ment par l’Auberge des migrants ou dans une mai­son à Calais. Les mineur·es accompagné·es d’un·e adulte sont les bienvenu·es. « On incite les gens à faire une pause deux jours par semaine pour se res­sour­cer. » Pour ces breaks heb­do­ma­daires, direc­tion le site magni­fique des Deux Caps, pour pro­fi­ter de la côte.

Laubergedesmigrants.fr ou écrire à [email protected]

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