Série vacances : Bretagne

Un séjour en roulotte 

Au rythme des che­vaux et de la nature, Roulopa per­met d’expérimenter la vie nomade, le temps d’une semaine. « Depuis 2018, nous sommes par­tis en rou­lotte à che­val sur les routes de France », expliquent Florian et Mickaël. Ils ont lâché leur mai­son à Bordeaux, trop à l’étroit, et leur vie cita­dine pour se dépla­cer au pas de leurs deux che­vaux. Cette année, ils bour­linguent entre l’Anjou et la Bretagne.
L’été, ils quittent la rou­lotte et la mettent à dis­po­si­tion des vacan­ciers. « C’est un gîte nomade. On pro­pose deux ou trois étapes sur la semaine, pour prendre le temps. Le but, c’est vrai­ment la décon­nexion et la décou­verte du noma­disme à che­val. » La rou­lotte peut accueillir deux adultes et deux enfants. Il y a aus­si des jeux, des vélos et une calèche pour se bala­der. Florian et Mickaël s’installent, eux, un peu plus loin, dans une grande tente, pour lais­ser les vacan­ciers pro­fi­ter de la rou­lotte, tout en étant dans les parages pour s’occuper des che­vaux et des étapes. « La vie quo­ti­dienne est très impor­tante, elle tourne autour des che­vaux, leur trou­ver de l’herbe, de l’eau, et du bois pour se chauf­fer, expliquent-​ils. Pendant cette semaine, il n’y a ni fri­go ni four, mais nous expli­quons com­ment fonc­tion­ner autre­ment, notam­ment avec un four solaire. » Cet été, Florian et Mickaël devraient sans doute se trou­ver quelque part en Bretagne. 

Roulopa.com. Pour réser­ver : 06 18 95 14 73 

Quéménès, l’île du bout du monde 

Vous n’avez pas eu votre lot d’isolement ? Quoi de mieux alors que ce petit bout de terre plate par­se­mé de landes, de champs et de rochers, qui a, pour unique demeure, un corps de ferme. Située dans l’océan Atlantique, au large du Conquet et de la pointe du Finistère, l’île de Quéménès est unique en son genre : il n’y a que deux habi­tants ! « Nous sommes loca­taires du conser­va­toire du lit­to­ral pour une durée de neuf ans », indique Amélie Goosens, venue s’installer avec son com­pa­gnon, Étienne Menguy, pour « chan­ger de vie ». Le couple de tren­te­naires a ouvert sa ferme – légumes et mou­tons – et pro­pose, d’accueillir jusqu’à dix voyageurs·euses dans leur gîte pour des séjours de trois jours et deux nuits, d’avril à octobre. 
« Nous ne sommes pas reliés au conti­nent et donc auto­nomes en eau et en élec­tri­ci­té », s’amuse l’ancienne ingé­nieure. Promenades sur les terres et jusqu’à la presqu’île du Lédenez, décou­verte de la faune, pré­sen­ta­tion de la ferme… Les repas sont confec­tion­nés par les hôtes. Amélie le pro­met : « On veut par­ta­ger avec les gens cette insu­la­ri­té si particulière. »

Quemenes.bzh

Soufflez, vous êtes déconnecté·es 

Pendant cette longue période de confi­ne­ment, vous avez pas­sé, en moyenne, près de cinq heures par jour sur votre smart­phone ! Cela ne vous a pas lais­sé beau­coup de temps pour lire, refaire la déco, trier vos papiers, comme vous vous l’étiez ima­gi­né… Allez, main­te­nant que vous êtes libre de vos mou­ve­ments, ou presque, une petite décon­nexion s’impose. Pour ce faire, deux solu­tions s’offrent à vous. Trois en fait, avec jeter l’objet par la fenêtre. Mais à 700 euros le bidule, on évite. Donc, soit vous déni­chez un char­mant gîte à Saint-​Privat (34) ou Vitry-​aux-​Loges (45), qui font par­tie de quelque mille zones blanches, pas ou peu des­ser­vies par un réseau télé­pho­nique ou Internet (à retrou­ver sur Monreseaumobile.fr), soit vous optez pour un séjour « digi­tal détox ».
RelaxOcéane, un col­lec­tif de Vannes (56), pro­pose ce type de pres­ta­tions. En juillet, pas de pen­sion com­plète. On vient pour la jour­née et on peut reve­nir quand on veut dans le mois. Cette année, Marie-​Christine Delahaye, créa­trice du pro­gramme, va aug­men­ter son offre, car « les gens en ont besoin », pense-​t-​elle. Dès l’arrivée, on est invi­té à mettre son télé­phone de côté. Ces décon­nexions volon­taires, qui ont lieu dans le golfe du Morbihan, sont ponc­tuées de ran­don­nées, de médi­ta­tion, de yoga, de paddle… dans le res­pect des gestes bar­rières, puisque 80 % des acti­vi­tés se feront en exté­rieur, à 3 mètres de dis­tance, et cha­cun est invi­té à uti­li­ser son propre maté­riel quand cela est pos­sible. En cas de météo capri­cieuse, de spa­cieuses salles garan­ti­ront la dis­tan­cia­tion sociale. Et lors du séjour en août en pen­sion com­plète, lui, « cha­cun aura sa propre chambre et sa propre salle de bains ». Alors, à vos marques, prêt, débranchez…

Relaxoceane.fr – Mariechristinedelahaye.com. Et dans toutes les régions de France, l’agence Out of Reach pro­pose une cen­taine de séjours : Oor.zone