Une enquête préliminaire pour « viol » et « agressions sexuelles » a été ouverte le 5 juillet pour examiner trois plaintes distinctes de femmes mettant en cause le réalisateur Nicolas Bedos qui doit déjà comparaître en février 2024 dans une autre procédure pour agression sexuelle.
Le premier témoignage à l’encontre de Nicolas Bedos a entraîné une libération de la parole. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « viol » et « agression sexuelle » à l’encontre du réalisateur début juillet, a révélé le média d’investigation Mediapart, mardi 18 juillet. L’ouverture de cette enquête préliminaire fait suite au dépôt de trois plaintes, l’une pour « viol et agression sexuelle », les deux autres pour « agression sexuelle ». Cette enquête est donc distincte de la plainte pour « agression sexuelle » déposée mi-juin et qui vaut à Nicolas Bedos un renvoi devant le tribunal correctionnel en février 2024 et pour laquelle il bénéficie de la présomption d’innocence.
L’une des trois femmes qui ont récemment porté plainte affirme avoir été agressée par Nicolas Bedos en 1999. « Toutes ces années, j’ai espéré qu’une femme plus courageuse que moi porte plainte, il semble que cela soit arrivé » écrit-elle, comme le rapporte Mediapart qui a sollicité l’avocate du cinéaste, Me Julia Minkowski. Celle-ci n’a pas souhaité faire de commentaire, assurant ne pas être au courant d’une supposée nouvelle enquête en cours. Nicolas Bedos bénéficie, là encore, de la présomption d’innocence.
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