Dans le cadre d'un projet de loi numérique, le ministre de la Transition numérique Jean-Noël Barrot souhaite permettre aux juges d'interdire l'accès aux réseaux sociaux des personnes condamnées pour cyberharcèlement.
L'enjeu est affiché : en annonçant vouloir créer une « peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux », le gouvernement entend cibler les « internautes qui se comportent comme des chefs de meute qui embrasent leur communauté et qui déclenchent des raids ciblés sur des personnalités ». C'est ainsi que Jean-Noël Barrot, ministre à la Transition numérique et aux télécommunications, a expliqué mercredi 10 mai sur France 2 l'un des volets de sa future loi pour sécuriser et protéger l'espace numérique. Présenté en conseil des ministres ce même jour, le projet de loi s'attèle pêle-mêle à la lutte contre le cyberharcèlement, la pédopornographie, l'accès des mineur·es aux sites porno, les arnaques en ligne, les médias de propagande, les locations touristiques illégales ou encore les abus commerciaux.
En ce qui concerne le cyberharcèlement, Jean-Noël Barrot a annoncé que la peine complémentaire de bannissement des réseaux sociaux pourra s'étaler de six mois à un an en cas de récidive. En plus d'une suspension des comptes utilisés pour cyberharceler, « les plateformes[…]