fibd2022bastienvives
(©Selbymay/Wikimedia Commons)

Le bédéaste Bastien Vivès visé par une enquête pour dif­fu­sion d’images pédopornographiques

L'enquête pré­li­mi­naire, confiée à la Brigade de pro­tec­tion des mineurs, vise l'auteur de 38 ans, ain­si que les mai­sons d’édition Glénat et Les Requins Marteaux.

Le par­quet de Paris a ouvert cette semaine une enquête pour dif­fu­sion d’images pédo­por­no­gra­phiques visant l’auteur Bastien Vivès, révèle ce ven­dre­di l'Agence France-​Presse (AFP). L'enquête pré­li­mi­naire, confiée à la Brigade de pro­tec­tion des mineurs, vise le bédéaste de 38 ans, ain­si que les mai­sons d’édition Glénat et Les Requins Marteaux. Elle a été ouverte après le dépôt d'une plainte, fin décembre, de l’association Fondation pour l’enfance auprès du par­quet de Nanterre.

Une autre asso­cia­tion, Innocence en dan­ger, avait éga­le­ment dépo­sé plainte en décembre pour « dif­fu­sion d’images pédo­por­no­gra­phiques », « inci­ta­tion à la com­mis­sion d’agressions sexuelles sur mineurs » et « dif­fu­sion à un mineur de mes­sages vio­lents ». Les deux plaintes visent, par ailleurs, les trois mêmes ouvrages : la Décharge men­tale, les Melons de la colère et Petit Paul.

À lire aus­si I Deux asso­cia­tions portent plainte pour « dif­fu­sion d’images pédo­por­no­gra­phiques » contre le bédéaste Bastien Vivès et deux de ses éditeurs

Polémique sur les réseaux sociaux

L'œuvre et les pro­pos du bédéaste font depuis plu­sieurs semaines l'objet d'une polé­mique sur les réseaux sociaux. Des militant·es fémi­nistes notam­ment accusent Bastien Vivès de pro­mou­voir l'inceste et la pédo­phi­lie dans ses bandes dessinées. 

Le Festival inter­na­tio­nal de la bande des­si­née d’Angoulême (FIBD), qui sou­hai­tait orga­ni­ser une rétros­pec­tive de son tra­vail en jan­vier, avait fina­le­ment renon­cé à tenir l'exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès », en rai­son des risques pesant sur l'intégrité phy­sique de l'auteur-dessinateur. Le len­de­main de l’annonce de l'annulation de son expo­si­tion, l'auteur a pré­sen­té ses excuses dans un mes­sage sur Instagram pour ses pro­pos les plus viru­lents, tout en contes­tant toute « com­plai­sance » envers la pédocriminalité.

À lire aus­si I Festival de BD d’Angoulême : l’exposition de Bastien Vivès annu­lée après des « menaces »

Partager
Articles liés

Inverted wid­get

Turn on the "Inverted back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.

Accent wid­get

Turn on the "Accent back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.